Publié dans Société

Lutte contre les violences - Mialy Rajoelina, reconnaissante envers la Brigade féminine de proximité !

Publié le mercredi, 27 novembre 2024

Aux côtés de l’association Fitia depuis 2019. La Brigade féminine de proximité (BFP) auprès de la Police nationale a redoublé d’efforts, non seulement dans la prévention des cas de violences, mais aussi dans la prise en charge des survivantes. « Neuf bureaux de la BFP sont actuellement opérationnels dans toute l’île, 6 autres en cours de construction. L’effectif des femmes policières au sein de la BFP s’est également multiplié, passant de 65 à ses débuts à 200 actuellement, en exercice dans tout Madagascar », rapporte la Première dame Mialy Rajoelina, et non moins présidente de l’association Fitia. En tant que championne de lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG), elle n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers la BFP pour la dévotion et le courage de chacune de ses membres, constituées exclusivement de femmes. Elles travaillent jour et nuit pour assurer la sécurité, notamment celle des femmes et des enfants. Elles collaborent également avec les autres services, dont la « Police des Mœurs et la Protection des Mineurs » ou encore le centre de prise en charge intégré à Mahamasina pour venir en aide aux victimes de violences et aux vulnérables, subissant des injustices auprès des communautés. Aussi, les éléments de la BFP participent activement aux caravanes médicales.
Des missions complémentaires
« Les missions de l’association Fitia et de la BFP sont complémentaires, dans l’objectif  commun de prévenir les violences, de soutenir les survivantes et de venir en aide aux plus vulnérables », reconnait la Première dame. Effectivement, les éléments de la Brigade féminine de proximité effectuent des sensibilisations sur terrain et veillent au bien-être des habitants. Les policières aident les personnes âgées, les femmes enceintes et allaitantes ou encore les enfants et les personnes handicapées à traverser la rue. Mais elles font également plus, entre autres l’accueil des signalements de cas de violences et des victimes qui s’y plaignent. Ils convoquent les auteurs et présentent les lois en vigueur, les impacts des violences et font des avertissements. Après les signalements et les plaintes, les affaires sont portées dans d’autres services de la Police nationale compétents.
Dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme, la championne de lutte contre les VBG s’est rendue hier au bureau de la BFP à Tsaralalàna. Une occasion pour remettre les lampes solaires « Hazavana ho anao » aux 30 femmes issues de l’ONG « Mille Espoir » à Anosibe. Ce geste témoigne à la fois le soutien sans faille et l’encouragement de la Première dame à la BFP, ainsi que son engagement dans la lutte contre les violences et dans la protection des droits des femmes, y compris les survivantes. Ces dernières sont encouragées à se mettre debout et se redresser pour mieux aller de l’avant…
P.R.




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Editorial

  • Vandalisme légal ?
    La Grande île «retombe de nouveau » dans l’implacable piège de la crise politique. L’image flagrante de quelqu’un qui marche sur le fil d’un rasoir, d’un fil-de-fériste ou d’un équilibriste qui joue au prix de sa vie à une altitude proche de la pointe de la Tour Eiffel colle sur les réalités du pays à ce moment précis. La moindre maladresse sinon d’inattention, on risque le pire !

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